C1.1 Reconnaître et comparer une variété de suites à motif répété, de suites croissantes et de suites décroissantes, y compris des suites trouvées dans la vie quotidienne, et comparer des suites croissantes linéaires et des suites décroissantes selon leurs taux constants et leurs valeurs initiales.

Habileté : reconnaître et comparer une variété de suites


Lorsque les élèves justifient leur raisonnement, c’est une occasion pour elles et eux de prendre du recul et d’examiner leur démarche de façon logique.

Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques, de la maternelle à la 7e à la 10e année, p. 68.

Cela dit, la justification du pourquoi derrière leurs observations de similitudes et de différences entre certaines suites consolide l’apprentissage des élèves et développe leur habileté à communiquer. De plus, la justification du pourquoi derrière l’identification de deux suites qui sont semblables exige un niveau de raisonnement plus élevé, et aide les élèves à miser sur les relations qui existent entre les suites.

La compréhension des relations est de toute première importance, car ultérieurement, savoir reconnaître des relations deviendra une stratégie de résolution de problèmes. Lors des échanges mathématiques, le personnel enseignant doit amener les élèves à comparer les caractéristiques particulières des suites, telles que :

Pour les suites à motif répété :

  • les attributs utilisés;
  • le choix et la quantité d’éléments dans chaque motif;
  • la structure de chaque suite;
  • la règle de régularité dans chaque suite;
  • la règle de correspondance dans chaque suite.

Pour les suites croissantes et décroissantes :

  • ce qui change d’un terme à l’autre;
  • ce qui est constant d’un terme à l’autre;
  • la règle de régularité dans chaque suite;
  • la règle de correspondance dans chaque suite.

L’habileté à comparer des suites facilite l’acquisition de l’habileté à les prolonger et, par la suite, à en créer de nouvelles. Pour amener les élèves à se créer une image mentale d’une régularité, le personnel enseignant peut aussi faire comparer les suites en utilisant des exemples et des contre-exemples de suites. Cette stratégie permet aux élèves de reconnaître une suite, de trouver la règle de régularité ou la règle de correspondance, de la décrire et de justifier leur raisonnement tout en utilisant un vocabulaire mathématique approprié.

Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques de la maternelle à la 3e année, p. 33-34.

Un questionnement stratégique de la part du personnel enseignant vient appuyer et solidifier l’habileté à comparer des suites.

Exemples de questions

  • Qu’observez-vous une fois les deux suites représentées dans la table de valeurs? Une fois sous forme de représentation graphique?
  • Y a-t-il des éléments, des nombres qui font partie des deux suites?
  • Quelle est la relation entre ces éléments, ces nombres?
  • Quelle est la règle de régularité dans chaque suite?
  • Quelle est la règle de correspondance dans chaque suite croissante?
  • Quelle ressemblance et quelle différence y a-t-il entre les suites?
  • Pouvez-vous représenter ces suites différemment? Expliquez ou démontrez.

Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques de la maternelle à la 3e année, p. 59-60.

Exemple de comparaison de suites croissantes

D’abord, il est important de noter si on est en présence de suites croissantes ou décroissantes. Il est également très important d’identifier le motif de base et la régularité dans la croissance des termes.

La suite ci-après démontre que le nombre de conifères et de pommiers augmente, le premier de façon linéaire et le second de façon non linéaire.

Séquence non numérique à motifs croissants. Rang un : 8 arbres formant un carré. Rang 2 : 15 arbres formant un carré. Rang 3 : 24 arbres formant un carré. Rang 4 : 33 arbres formant un carré.Séquence non numérique à motifs croissants.  Rang un: une pomme. Rang 2 : 4 pommes formant un carré. Rang 3 : 9 pommes formant un carré. Rang 4 : 16 pommes formant un carré.

Ceci peut être démontré à l’aide de tables de valeurs et de représentations graphiques.

  • Table de valeurs
Tableau de valeurs représentant le rang, la parenthèse ouverte, r, la parenthèse fermée et le nombre de pommiers.  Les flèches représentent les bonds de plus 3, plus 5 et plus 7.

À partir d’une table de valeurs, une suite croissante peut être identifiée comme étant linéaire ou non en déterminant la règle de régularité (ci-haut, +3, +5, +7). Si les bonds ne sont pas constants, comme c’est le cas ici, la suite croissante est non-linéaire.

Tableau de valeurs représentant le rang, la parenthèse ouverte, r, la parenthèse fermée et le nombre de conifères.  Les flèches représentent des bonds de plus 8.

À partir d’une table de valeurs, une suite croissante peut être identifiée comme étant linéaire ou non en déterminant la règle de régularité (ci-haut, +8, +8, +8). Si les bonds sont constants, comme c’est le cas ici, la suite croissante est linéaire.

  • Représentations graphiques
Un graphique représente la relation entre le rang de la figure et le nombre d'arbres. Le nombre de conifères est représenté par une ligne linéaire rouge. Le nombre de pommiers est représenté par une ligne exponentielle bleue.

Dans ce cas, l’élève doit pouvoir noter que le nombre de pommiers, selon le rang, représente une suite croissante qui est non-linéaire et commence à 0 pour le rang 0. Celle-ci est non-linéaire puisque le nombre de pommiers ne croît pas selon un taux constant. Dans la table de valeurs, lorsque le rang augmente de 1, le nombre de pommiers augmente de façon non constante. Elle produit une ligne courbe dans sa représentation graphique.

Le nombre de conifères commencerait également à 0. Dans la table de valeurs, à chaque fois que le rang augmente de 1, le nombre de conifères augmente toujours de 8. Cette relation est donc une suite croissante linéaire, car elle augmente avec un taux de variation constant de 8 conifères par rang. Son graphique représente une droite dans le plan cartésien.

Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques, de la 7e à la 10e année, p. 15-16.

Des relations décroissantes, tel le nombre de friandises restantes dans un contenant, peuvent être présentées de la même façon.

Habileté : comparer les suites croissantes linéaires selon leurs taux constants et leurs valeurs initiales


Lorsque l’on compare des suites croissantes linéaires, on compare leur taux constant ainsi que leur valeur initiale.

L’équation d’une suite linéaire est y = mx + b, dans laquelle m représente le taux de variation constant et b, la valeur initiale.

Si le rapport entre le changement d’une variable et le changement d’une autre variable est équivalent dans deux ensembles de données, alors il y a un taux constant. Un exemple d’application réelle d’un taux constant est un salaire horaire de 15 $ l’heure.

Source : Curriculum de l’Ontario, Programme-cadre de mathématiques de la 1re à la 8e année, 2020, Ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Parmi les suites croissantes linéaires, celles avec le taux constant le plus élevé sont celles qui croissent le plus rapidement et dont la représentation graphique est la plus inclinée. Par exemple, ceci est vrai pour un taux de variation constant (m) de 3 comparativement à un taux de variation constant (m) de 2.

Taux constant de 3 :

Ligne linéaire sur un plan cartésien avec un facteur constant de 3.

Taux constant de 2 :

Ligne linéaire d'un plan cartésien avec un facteur constant de 2.

Source : En avant, les maths!, 7e année, CM, Algèbre, p. 5

Lorsqu’on représente une suite linéaire graphiquement, la valeur initiale correspond à la valeur de y lorsque x vaut 0.

Exemple

La valeur initiale de la suite croissante linéaire y = 3x - 2 est de \(-2\), puisque lorsque x = 0, y = - 2.

L'équation d'une ligne linéaire sur un plan cartésien : Y égale 3 x moins 2. x= égale zéro, y égale  à moins 2

Il est à noter que le graphique d’une suite croissante linéaire qui a une valeur initiale de zéro passe par l’origine à (0, 0).

Source : Curriculum de l’Ontario, Programme-cadre de mathématiques de la 1re à la 8e année, 2020, Ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Connaissance : suite non numérique


Ensemble de figures ou d’objets disposés selon un ordre et une régularité.

Suite à motif répété

Ensemble de figures ou d’objets disposés selon un ordre et une régularité, dans lequel on retrouve un motif répété.

Exemple


    Suite, non numérique à motif répété : Suite « A » : Le rang de, un à 9, rectangle, trapèze, triangle répété 3
    fois.

Suite croissante

Ensemble de figures ou d’objets, disposés selon un ordre et une régularité, dans lequel on distingue un motif de base qui croît d’un terme à l’autre.

Exemples


    Suite, non numérique à motif croissant : rang un, un carré, rang 2, 2 carrés, rang 3, 3 carrés.  Un coquillage. Une
    pyramide.

Le premier exemple représente une suite croissante; le motif de base est un carré auquel on ajoute 1 carré à chaque rang subséquent.

Le deuxième exemple représente un coquillage spiral, dont le 1er terme (motif de base) est la première spirale au centre du coquillage. Les autres termes s’obtiennent selon une certaine régularité (souvent associé à la suite de Fibonacci et le nombre d’or). La suite formée par les différentes spirales est croissante, car la grosseur des spirales augmente selon une régularité.

Le dernier exemple représente une pyramide, dont le 1er terme est un prisme rectangulaire au sommet, auquel on lui ajoute des pierres dont l’aire de la base croît selon une certaine régularité.

Suite croissante linéaire

Suite qui augmente (croît) par une valeur qui reste constante. Dans un système de coordonnées, elle est représentée sous la forme d’une ligne droite.

Exemples

Cette suite commence avec trois carreaux au rang 1 (motif de base et valeur initiale) et chaque terme augmente de quatre carreaux (bond constant) à chaque rang subséquent.

Suite, non numérique à motifs croissants. Un : 3 carrés verts. 2 : 3 carrés verts et 4 carrés rouges. 3 : 3 carrés verts, 4 carrés rouges et 4 carrés bleus. 4 : 3 carrés verts, 4 carrés rouges, 4 carrés bleus et 4 carrés jaunes.

Cette suite commence avec quatre carreaux au rang 1 (motif de base et valeur initiale) et chaque terme augmente de trois carreaux (bond constant) à chaque rang subséquent.

Suite, non numérique à motifs croissants. Un : 4 carrés jaunes. 2 : 4 carrés jaunes et 3 carrés bleus. 3 : 4 carrés jaunes, 3 carrés bleus et 3 carrés rouges. 4 : 4 carrés jaunes, 3 carrés bleus, 3 carrés rouges et 3 carrés verts.

Source : Curriculum de l’Ontario, Programme-cadre de mathématiques de la 1re à la 8e année, 2020, Ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Suite décroissante

Ensemble de figures ou d’objets, disposés selon un ordre et une régularité, qui implique une régression (par exemple, une diminution du nombre d’éléments) d’un terme à l’autre.

Exemple

Suite, décroissante à motif non numérique : Un : 4 ronds violet et 4 triangles bleus. 2 : 3 ronds violets et 3 triangles bleus. 3 : 2 ronds violets et 2 triangles bleus. 4 un rond violet et un triangle bleu.

Cette suite commence avec 4 cercles violets et 4 triangles bleus au rang 1 et chaque terme subséquent diminue d’un triangle bleu de plus (-1, -2).

Suite décroissante linéaire

Suite dont la valeur des éléments, qui peut être représentée par y, diminue au fur et à mesure que le rang, représenté par x, augmente. Le taux de variation est constant, mais il a une valeur négative.

Suite, décroissante à motif non numérique : Un : 4 ronds violets et 4 triangles bleus. 2 : 3 ronds violets et 3 triangles bleus. 3 : 2 ronds violets et 2 triangles bleus. 4 un rond violet et un triangle bleu.

Connaissance : suite numérique


Suite numérique croissante : Suite où les termes sont des nombres qui croissent (augmentent). Les termes d’une suite croissante proviennent de règles de régularité liées à l’addition et à la multiplication.

Exemples

  • 4, 6, 8, 10, etc. (La règle de régularité de cette suite est d’additionner 2 afin d’obtenir le terme au rang subséquent).
  • 1, 2, 4, 7, 11, etc. (La règle de régularité de cette suite est d’additionner 1 de plus que la fois précédente afin d’obtenir le terme au rang subséquent).
  • 3, 9, 27, 81, etc. (La règle de régularité de cette suite est de multiplier par 3 afin d’obtenir le terme au rang subséquent).

Suite numérique décroissante : Suite où les termes sont des nombres qui diminuent. Les termes d’une suite décroissante proviennent de règles de régularité liées à la soustraction et à la division.

Exemples

  • 14, 11, 8, etc. (La règle de régularité de cette suite est de soustraire 3 afin d’obtenir le terme au rang subséquent).
  • 144, 72, 36, etc. (La règle de régularité de cette suite est de diviser par 2 afin d’obtenir le terme au rang subséquent).

Connaissance : motif


La plus petite partie d’une suite non numérique à partir de laquelle la régularité est créée.

Suite à motif répété

Suite, non numérique à motif répété : Suite « A » : Le rang de, un à 9, rectangle, trapèze, triangle répété 3 fois.

Le motif est :

Un rectangle, un trapèze, un triangle.

Suite non numérique croissante

Suite, non numérique à motif croissant : suite « B », Rang un, un cube. Rang 2, deux cubes. Rang 3, 3 cubes.

Le motif est :

Un carré.

En examinant chacune des figures de la suite, on peut reconnaître qu’elles sont construites en relation avec le motif, puisqu’on peut le repérer à l’intérieur de chaque figure.

Connaissance : attribut


Propriété observable d’une personne ou d’un objet. Les attributs peuvent inclure la couleur, la forme, la texture, l’épaisseur, l’orientation, les matériaux, les mouvements, les sons, les objets ou les lettres. L’attribut est reflété dans un objet par une caractéristique. Par exemple, si l’attribut est la couleur, les caractéristiques peuvent être rouge, bleu, jaune.

Dans la suite A, les attributs qui décrivent la suite sont la forme et la couleur. Les caractéristiques de la forme sont le rectangle, le trapèze et le triangle. Les caractéristiques de la couleur sont bleu, vert et orange.

Suite A

Suite, non numérique à motif répété : Suite « A » : Le rang de, un à 9, rectangle, trapèze, triangle répété 3 fois.

Source : adaptation de Curriculum de l’Ontario, Programme-cadre de mathématiques de la 1re à la 8e année, 2020, Ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Connaissance : terme


Chaque figure, objet, mouvement qui compose une suite non numérique ou chaque nombre qui compose une suite numérique.

Suite à motif répété

Dans la suite A, chacune des figures planes est un terme.

Suite A

Suite, non numérique à motif répété : Le rang de, un à 9, rectangle, trapèze, triangle répété 3 fois. Premier terme : un rectangle bleu. Deuxième terme : un trapèze vert. Troisième terme : un triangle orange.

Suite non numérique croissante

Dans la suite B, chacune des figures est un terme.

Suite B

Suite, non numérique à motif croissant :  Rang un, un cube. Rang 2, deux cubes. Rang 3, 3 cubes. Premier terme: un carré. Deuxième terme : 2 carrés. Troisième terme : 3 carrés.

Suite non numérique décroissante

Dans la suite C, chacune des figures est un terme.

Suite C

Suite, non numérique à motif décroissant :  Rang un, 4 cubes. Rang 2, 3 cubes. Rang 3, 2 cubes. Suite, non numérique à motif décroissant :  Premier terme, 4 cubes. Deuxième terme, 3 cubes. Troisième terme, 2 cubes.

Suite numérique croissante

2, 4, 6, 8, (1er terme : 2, 2e terme : 4, 3e terme, 6)

4, 10, 16, 22, 28, (1er terme : 4, 2e terme : 10, 3e terme : 16)

Suite numérique décroissante

21, 14, 7, (1er terme : 21, 2e terme : 14, 3e terme : 7)

72, 60, 48, (1er terme : 72, 2e terme : 60, 3e terme : 48)

Connaissance : règle de régularité


Règle qui permet de prolonger une suite en respectant la différence entre les termes (aussi appelé bond constant).

Exemple

Règle de régularité dans la suite C : un cube est toujours ajouté à la rangée du bas du rang précédent.

Suite, non numérique à motif décroissant :  Rang un, 4 cubes. Rang 2, 3 cubes. Rang 3, 2 cubes.

Tableau de valeur : représentant le rang de la figure et le nombre de cubes. Rang un, 2 cubes, Rang 2, 3 cubes, Rang 3, 4 cubes.

Connaissance : règle de correspondance


Règle qui permet de prolonger une suite en établissant la relation entre le rang et son terme.

Dans la suite ci-bas, la règle de correspondance est que le nombre de triangles dans la figure est 3 fois plus que son rang.

Suite, non numérique à motifs croissants. Rang un, 3 triangles, qui forment un triangle. Rand 2, 6 triangles, qui forment un triangle. Rang 3, 9 triangles, qui forment un triangle. Rang4, 12 triangles, qui forment un triangle.

Le tableau de valeurs représente le rang de la figure, (parenthèse ouvrante), r, (parenthèse fermante) et le nombre de triangles, (parenthèse ouvrante), t, parenthèse fermante).

Le nombre de triangles (t) est égal à trois fois le rang  (r): \(\ t = 3 r\). Dans cette prochaine suite, le triangle vert est constant d’un rang à l’autre et le nombre de groupes de 2 carrés orange correspond au rang de la figure.

Suite, non numérique à motifs croissants. Rang un, un triangle et 2 carrés orange. Rang 2 un triangle 4 carrés. Rang 3 un triangle 6 carrés Rang 4 un triangle 8 carrés.

Au 1er rang, il y a 1 triangle vert et 1 groupe de 2 carrés orange.

Au 2e rang, il y a 1 triangle vert et 2 groupes de 2 carrés orange.

Au 3e rang, il y a 1 triangle vert et 3 groupes de 2 carrés orange.

Au 4e rang, il y a 1 triangle vert et 4 groupes de 2 carrés orange.

Le nombre de figures planes (f) est égal à 2 fois le rang (r) plus 1 : f  = 2 r + 1

Connaissance : structure


Représentation à l’aide de lettres de la règle de régularité d’une suite à motif répété.

Dans la suite A, chaque élément du motif peut être identifié par une lettre comme suit : rectangle bleu (A), trapèze vert (B), triangle orange (C). La structure de la suite A est donc ABC.

Suite A

Suite, non numérique à motif répété : Suite « A » : Le rang de, un à 9, rectangle, trapèze, triangle répété 3 fois. La structure est « A », « B », « C ».

Connaissance : rang


Position qu’occupe chaque terme dans une suite. Le rang est indiqué par un nombre. Il est utilisé pour aider à décrire les relations dans une suite et à prédire les prochains termes dans la suite sans avoir à la prolonger.

Exemples

Dans les suites B et C, chaque figure a son rang : la figure 1 occupe le 1er rang, la figure 2 occupe le 2e rang, etc.

Suite B

Suite, non numérique à motif croissant : suite « B », Rang un, un cube. Rang 2, 2 cubes. Rang 3, 3 cubes.

Suite C

Suite, non numérique à motif décroissant :  Rang un, 4 cubes. Rang 2, 3 cubes. Rang 3, 2 cubes.

Source : Guide d’enseignement efficace des mathématiques, de la maternelle à la 3e année, p. 29.

Connaissance : taux constant (ou taux de variation constant)


Pour deux paires de données quelconques, rapport équivalent entre le changement d’une variable et le changement d’une autre variable. Dans l’équation y = mx + b, le taux constant est représenté par m.

Exemple

Figure montrant les relations entre le coût et le nombre de mois.'  aria-describedby='descripimage30

Nombre de mois : 2, 4, 5. Coûts : 22 dollars, 42 dollars, 52 dollars. Le taux de variation constant est de 10 et il est illustré par des lignes au-dessus de chaque valeur. Selon les rapports de données, 20 divisé par 2, 30 divisé par 3, et dix divisé par un, sont équivalents au montant constant de dix dollars par mois.

Source : En avant, les maths!, 7e année, CM, Algèbre, p. 3.

Connaissance : valeur initiale


La valeur initiale d’une suite croissante linéaire correspond à la valeur du terme quand le rang est zéro. Dans l’équation y = mx + b, la valeur initiale est représentée par b.

Exemple

Dans cette situation, la valeur initiale est de 15 $, puisque c’est la valeur de y lorsque x est à 0.

Représentation graphique d'une séquence linéaire croissante du nombre d'heures et du coût du lieu.    Coût du lieu numéro zéro à 70.  Nombre d'heures de zéro à 6.  Ligne linéaire de points tracée aux valeurs 15, 25, 35, 45, 55 et 65.

Source : En avant, les maths!, 7e année, CM, Algèbre, p. 4.